Les Rencontres d'Arles, le premier festival de photographie multi-lieux au monde revient dans la ville du sud de la France pour la 53e fois cet été.
Présentant une myriade d'expositions avant-gardistes, mettant présentés le photographe américain Mitch Epstein, dont la couleur représentations de l'Inde, capturé entre 1978 et 1989, ornera les salles de l'abbaye de Montmajour du XIIe siècle.
Parmi les autres points forts, citons 100 tirages du photographe local et cofondateur du festival Lucien Clergue et une collection d'œuvres inédites du photographe ghanéen influent basé à Londres, James Barnor. Le photographe irlandais Tom Wood, apporte son des représentations directes et parfois teintées d'humour de la vie quotidienne dans les rues de Liverpool, jusqu'aux Centre de photographie, tandis que Klavdij Sluban remplira le Espace Olympe au Hôtel d'Arlatan avec ses images monochromes captivantes et énigmatiques.
Comme un fleuve, La série de portraits de jeunes queer et trans de l'Amazonie brésilienne de Daniel Jack Lyons sera exposée au gothique, Église des Frères Prêcheurs. de Frida Orupabo À quelle vitesse allons-nous chanter, dans lequel l'artiste nigériane-norvégienne déconstruit la violence, le racisme et les stéréotypes omniprésents qui sous-tendent les représentations historiques des femmes noires, sera exposée à, La Mécanique Générale.
Les expositions collectives comprennent, Mais encore, ça tourne, qui présente le travail de certains des meilleurs conteurs visuels d'aujourd'hui, y compris le photographe anglais vanessa winship avec elle acclamée par la critique, Ça danse sur Jackson; Les observations primées de Gregory Halpern sur la Californie du Sud : ZZYZX, et la série éponyme du réalisateur nominé aux Oscars Romell Ross sur le comté de Hale en Alabama. Libérés de la narration construite, ces corpus d'œuvres subvertissent le style documentaire traditionnel et, ensemble, fournissent un portrait nuancé de la vie contemporaine aux États-Unis.
Pour guérir un monde, au Palais de l'Archevêché rassemble plus de 600 images issues des archives photographiques sous-explorées du Croix-Rouge internationale et le Mouvement du Croissant-Rouge, à partir de 1850. Le travail de quelques-uns des plus grands noms de la photographie moderne, dont de nombreux membres de Magnum, est présenté aux côtés de ceux capturés par des travailleurs humanitaires, afin d'explorer l'imagerie humanitaire et plus largement, les complexités du travail sur le terrain.
Rituel Habituel À la Chapelle Saint-Martin Du Méjan, le film raconte la lutte des Mapuches (« peuple de la terre ») pour la biodiversité dans leur Araucanie natale, au sud du Chili. Dans un contexte de violence croissante entre organisations nationalistes, milices privées industrielles et forces spéciales antiterroristes de l'armée, alimentée par l'exploitation et le trafic des ressources, le film raconte le combat spirituel des Mapuches contre les forces du capital et soulève des questions sur la consommation et les monocultures.
Comme toujours, les expositions seront accompagnées d'un programme diversifié de conférences et d'ateliers, ainsi que de la portfolio Magazine qui a été lancée pour la première fois en 2006, et revient au cours de la semaine d'ouverture, offrant aux photographes la possibilité d'avoir leur portfolios évalués par les meilleurs experts de l'industrie. En outre, France Livre Photo accueillera une foire du livre au cœur du festival, mettant présentés plus de 50 éditeurs de plus de 15 pays à travers le monde.
Les 53e Rencontres d'Arles se déroulent du 4 juillet au 25 septembre 2022.
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