Nébuleuse de la tête de cheval Un projet de photographie de Matthieu Litt
Photographe basé en Belgique Matthieu Litt n'est pas un documentaire visuel. Au contraire, cette œuvre idyllique reste mystérieuse et lointaine, créant son propre monde fait de lieux et d'époques inconnus, de détails peu spectaculaires et de scènes contemplatives: un cheval ligoté au milieu du désert, un camion routier transportant un seul rocher blanc - Ces souvenirs sont-ils familiers ou étrangers?
«Là-bas, il y a tellement de chevaux
qu'ils ne prennent même pas la peine de les nommer.
Cette région du Faristan, sauvage, inconnue et si fantasmée, est un mélange de beauté et de dureté, enclavée entre les tranchées des montagnes.
C'est une quête du sublime, de la distance, mais aussi de l'imagerie et des croyances liées à sa poursuite.
C'est comme réaliser un rêve éveillé.
Comme attraper les sentiments de ce paradis terrestre,
où les frontières sont aussi intriquées que les chaînes de montagnes qui les définissent.
C'est un état entre imagination et concision,
entre la quête et le sentiment d'avoir déjà vu
ces espaces où les gens sont forgés par leur environnement.
Une hésitation entre le mirage et la réalité de ce qui se profile à l'horizon, probablement parce que nous sommes plus ouverts à la surprise.